Sans doute l’instrument le plus mystérieux – mais pas le plus discret – du bagad, la caisse claire écossaise fut importée en Bretagne à partir des années 1950, dans le sillage de la cornemuse. Sa technique de jeu très particulière est directement inspirée de celle utilisée au sein des “pipe-bands” (ensembles de cornemuses et percussions, très prisés en Écosse et dans tout le monde anglo-saxon).

Constituée de deux peaux synthétiques tendues sur un fût cylindrique, la caisse claire est munie de deux timbres : séries de ressorts métalliques tendus sous chaque peau, qui lui donnent ce son mélodieux si caractéristique. On frappe la peau du dessus avec une paire de baguettes spéciales, selon un langage codé très alambiqué dont seuls les batteurs ont le secret…

Les plus costauds la portent en général au moyen d’un harnais, mais il existe des modèles allégés pour les plus jeunes.

Contrairement au djembé, la caisse claire ne s’invite pas forcément chez vous : une rondelle de cuir appelée “practice pad” permet en effet aux enfants de travailler leur technique de frappe presque silencieusement, pour la plus grande joie des parents !

Autre avantage sur le djembé, en cas de voisinage irascible : la caisse claire, toute en écrous et boulons, est totalement ignifugée.